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ORADOUR sur GLANE
Le 6 juin 1944, le débarquement a eu lieu sur les plages de Normandie. A cette période, la résistance est très efficace. Les résistants sont regroupés en réseaux, les FFI.
Ces derniers ralentissent la progression des divisions allemandes vers les
plages du débarquement. Pour les soldats allemands, les résistants ne sont qu’un
« ramassis de terroristes ».
Le 8 juin 1944, la deuxième division SS blindée allemande "Das Reich" reçoit l'ordre de se positionner dans la région comprise entre Tulle et Limoges. Le régiment "Der Führer" a pour mission de nettoyer le secteur, les soldats étant confrontés à de nombreuses actions de la Résistance française.
Le 9 juin 1944, les maquisards enlèvent un officier SS et, selon la rumeur, ce dernier aurait été fusillé par les résistants dans le village d’Oradour-sur-Glane.
Le 10 juin 1944, l’horreur. Le petit village limousin, Oradour-sur-Glane, situé à vingt-deux kilomètres au Nord-Ouest de Limoges, est encerclé par les Waffen SS.
Les Allemands demandent à tous les habitants (valides ou pas), hommes, femmes et enfants de se rassembler au centre du bourg afin de procéder à un contrôle d’identité au motif : recherche de terroristes. Un officier SS demande au maire de désigner 30 otages. Le notable refuse et se propose comme otage avec sa famille. C’est alors, sous la surveillance des fusils et des mitrailleuses SS, les hommes (plus de 200) sont rassemblés en quatre ou cinq groupes. Chacun de ces groupes est réparti dans des granges. Avant de boucler les portes des granges, les soldats SS tirent dans les jambes des hommes, condamnent toutes les portes et y mettent le feu.
Quant aux femmes et aux enfants, ils sont conduits dans l’église et subissent le même scénario sordide que les hommes. Il était environ 2h de l’après-midi. On dénombre une seule rescapée. Les maisons vidées par leurs occupants ont toutes été incendiées les unes après les autres après avoir été pillées et fouillées.
Le massacre d’Oradour-sur-Glane a coûté la vie à 642 personnes, âgées de 6 mois à 85 ans. Seules 7 personnes, un enfant, une femme et 5 hommes, ont miraculeusement réchappées à ce massacre et ont pu témoigner de cette tragédie.
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